La sphère politique du Brésil est marquée par plusieurs rebondissements juridiques. Lula, l’ex président du Brésil est au cœur de nombreuses accusations. Au cours de ce développement, nous découvrirons l’origine des poursuites et les sanctions appliquées à son encontre.
Historique des poursuites
Le ministre public brésilien à la date de février 2011 a réclamé l’ouverture d’une procédure contre Luiz Inácio Lula da Silva pour utilisation irrégulière de fonds publics. Pour plus d’informations veuillez vous rendre sur la page suivante : Il est accusé d’avoir utilisé des fonds publics pour financer une campagne de promotion publique en 2004. Un coût qui s’élève à quatre millions d’euros. Au début du mois de mars 2016, le sénateur du parti des travailleurs et ancien chef de la majorité au Sénat accusé l’ex chef d’État de corruption et de blanchiment d’argent touchant l’entreprise publique Petrobas ainsi que les géants du BTP. Ils auraient formé un cartel pour se partager et surfacturer des marchés publics. D’un autre côté, des pot-de-vin auraient été versés à des partis de la coalition gouvernementale de centre gauche pour financer de façon occulte des campagnes électorales.
Sanctions appliquées
Dans le cadre du scandale Petrobas, le juge chargé de l’affaire Sergio Moro le condamne à neuf ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent. C’est la première fois dans l’histoire du Brésil qu’un chez d’État est condamné pour corruption. Dans le même temps, la justice gèle ses avoirs et confisque ses trois appartements, ses deux voitures et un terrain lui appartenant. Le 24 janvier 2018, il voit sa peine aggravée. En effet, il est condamné en appel à 12 ans et un mois de prison. Le 25 janvier 2018, la justice lui retire son passeport alors qu’il se rendait en Ethiopie pour un sommet organisé par l’ONU. Toutefois, le conseil des droits de l’homme des Nations Unies demande à l’État brésilien d’autoriser Lula à se présenter à l’élection présidentielle tant que tous ses recours se sont pas encore traités.